Le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ), créé en 2009 et porté désormais par le ministère de la ville, de la jeunesse et des sports, présente dix résultats d’évaluations de projets expérimentaux sur la transition entre l’école et l’emploi dans un rapport publié à la Documentation française. Dix expérimentations dont l’analyse peut aider à la compréhension des ressorts et des effets de l’action publique.
Un soutien apporté aux jeunes dans le financement de leur permis de conduire améliore-t-il leurs chances de réussir l’examen et de trouver un emploi ? Mieux informer les parents sur le système d’orientation modifie-t-il les choix de leurs enfants ? Dans quelle mesure un revenu minimum garanti favorise-t-il leur autonomie ainsi que leur insertion sociale et professionnelle ?
Autant de questions que se posent les acteurs publics, sans avoir des preuves tangibles de l’impact de leur intervention. Pour tenter d’y répondre, Jean Bérard et Mathieu Valdenaire, ont dirigé l’ouvrage collectif De l’éducation à l’insertion : dix résultats du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse, avec le soutien de l’INJEP.
Le rapport publié à la Documentation française présente ainsi les résultats de dix évaluations menées sur des projets soutenus par le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse.
Accéder à la publication sur le site de la Documentation française.
Comment la révolution numérique modifie les pratiques culturelles des jeunes et amplifie leur prise de distance vis-à-vis de la culture savante ? Un texte qui donne à voir le mouvement des pratiques culturelles à l’heure du numérique.
Technophilie, expression personnelle, sociabilité, sont caractéristiques des pratiques culturelles des jeunes. Mais le phénomène se renforce avec le « basculement numérique » qui ouvre la voie à des usages innovants, éclectiques et cosmopolites qui abolissent les frontières entre les catégories culturelles. Telles sont les principales conclusions de l’édition de septembre de Jeunesses : études et synthèses, « Mutation des pratiques culturelles à l’heure numérique », le bulletin de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire/Observatoire de la jeunesse.
L’auteure est Sylvie Octobre, chargée d’études au département des études de la prospective et des statistiques (DEPS), ministère de la culture et de la communication, dont l’INJEP est partenaire.
Cette synthèse se fonde sur une analyse secondaire des données des enquêtes Pratiques culturelles des Français des années 1988, 1997, et 2008, réalisée avec le concours de l’INJEP.
Le texte, montre aussi comment ce « basculement numérique » s’accompagne d’un autre basculement : celui qui s’opère de la culture savante vers la culture du divertissement, en marge des institutions traditionnelles de transmission que sont principalement l’école et les équipements culturels.
Non seulement les frontières s’estompent entre les registres du « sérieux » et du « ludique », mais le numérique accroit la prise de distance avec la culture scolaire dont l’emblème est le livre, tout en favorisant la construction, par « soi-même » d’objets culturels qui sont autant d’expérimentations affectives et sociales.